Se lancer en affaires à 22 ans

Se lancer en affaires à 22 ans

Qu’est-ce qui a poussé Ahmad Borghol à se lancer en affaires à 22 ans seulement?

Un ami. Lui-même entrepreneur. Lui-même âgé de 22 ans.

À l’époque barbier et étudiant en administration, Ahmad ne se voyait pas travailler dans un bureau. L’idée suggérée par son ami restaurateur d’ouvrir son propre barbershop ne lui déplaisait pas, mais il avait peur de la paperasse, de la comptabilité… et de l’échec. « On entend tout le temps des histoires difficiles d’entrepreneurs! »

Il s’est finalement dit que tout avait sa solution et s’est lancé. Il est maintenant l’heureux propriétaire de la boutique Benny’s Barbershop, à Saint-Laurent, où il est né et a grandi.

Couper les cheveux, pas les coins ronds

Huit ans plus tard, il est « encore sur un nuage » – et il veut le rester. Ce n’est pas parce qu’il a atteint son objectif qu’il est prêt à baisser la garde. « Il faut avoir confiance en soi, mais il ne faut pas être trop confortable. »

« Comme entrepreneur, tu travailles plus fort », reconnait le jeune trentenaire. Et tu dois sacrifier quelques années avant d’être profitable. »

Ce qu’il aime de sa business? La gestion, les ressources humaines et le branding. En tant que patron, il a voulu donner à ses barbiers ce que lui aurait aimé avoir à l’époque où il était employé. C’est donc lui qui prend tout en charge: les réseaux sociaux, le nettoyage, les horaires, etc. Ailleurs, les barbiers doivent s’occuper eux-mêmes de ces choses-là. Au Benny Barbershop, « ils peuvent se concentrer sur leurs coupes ».

Un coach qui a fait toute la différence

En 2020, Ahmad était au bord du burn-out et songeait à tout abandonner. « L’entrepreneuriat, c’est 24-7. Ton cerveau ne prend jamais de break! Je n’avais plus de vie sociale : ma vie, c’était mon travail. »

C’est alors qu’un de ses amis entrepreneurs lui a référé un coach pour l’accompagner dans son travail. Il l’a beaucoup aidé à gérer son stress.

Ils se voient maintenant une fois par mois et parlent ensemble de gestion, d’employés, de dépenses et de profits, mais aussi de sa vie personnelle et émotionnelle.

« Être bien entouré, c’est ça qui compte! »

Et bien entouré, l’homme d’affaires l’est aussi dans sa vie privée. Sa fiancée, avec qui il est depuis 12 ans, a toujours cru en lui. Elle-même entrepreneure, elle l’a encouragé à se lancer et l’a soutenu dans ses moments difficiles. « Si moi, je t’impressionne, attends de la voir elle! » Le couple d’entrepreneurs se marie cet été.

À son tour, Ahmad conseille aujourd’hui celles et ceux dans son entourage qui veulent se lancer en affaires. Il partage ce qu’il a appris, comme d’autres l’ont fait pour lui. Parce que l’entrepreneuriat, ça ne se fait jamais seul.

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